
deux nouvelles acquisitions
samedi dernier, lors d’une balade en ville, j’ai fait une halte dans une boutique design près de la place des bergues, histoire de voir…
… s’ils n’avaient pas la table d’appoint, ZE table d’appoint, que je cherche depuis des lustres, si j’ose dire. et paf, comme disent les labradors qui tiennent des vibromasseurs dans leur gueule, vlà-t’y pas que j’avise, au sous-sol dans un coin, une petite table charmante avec piètement très fin et plateau rond de couleur rouge orangé. elle se prénomme spot et est signée tom dixon, designer que je ne connais ni des lèvres ni des dents, mais qui, je l’ai appris depuis, crée meubles et luminaires à londres depuis 2002. qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse ou, en l’occurrence, qu’importe le nom pourvu que j’aie ma table, me dis-je sans poésie. en plus, devinez quoi? vous ne devinerez jamais! je vous le donne en mille, etc. (comment faire d’une histoire parfaitement banale un thriller palpitant): elle était soldée! non? si! du coup, hop, ni une ni deux, je l’ai emportée. non sans mal d’ailleurs car pour être petite, elle n’en pèse pas moins une tonne, le pied étant en fonte et le plateau en acier. mimi, non?
peu de temps après, je me suis promené du côté de la place grenus, dans la galerie spécialisée dans le mobilier art déco et dont je ne connais même pas le nom. repaf, que vois-je, qu’avisé-je de mes yeux ébaubis qui n’en crurent pas leurs zoreilles? une chaise panton rouge vernis à ongles brillant (pas mat, comme les rééditions) 2ème édition (années 70-80) qui avait un peu subi les outrages du temps, rayée qu’elle était par un utilisateur peu soigneux, et qui me faisait signe de la prendre. mais comment peux-tu me faire signe, petite chaise, puisque tu n’as pas de bras? ou était-ce sa petite voix qui me hurlait dans l’oreille (oreille qui n’en croyait pas ses yeux): ACHÈTEMOIACHÈTEMOIACHÈTEMOI ALLÉSTEUPLÈCHTENSUPLI ALLÉVAZIALLÉQUOI!!!!! celles et ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas homme à ignorer la détresse d’une chaise, mais surtout que j’avais envie d’une chaise panton depuis lurette (belle ou pas). du coup, hop, elle s’est retrouvée dans le coffre de ma voiture d’autant plus vite que son prix défiait toute concurrence. ce qu’on appelle une bonne affaire, en somme.
alors, pas belle la vie?
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