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new york city 2014-2015 – petit abécédaire de voyage
et si vous voulez voir plus de photos, rendez-vous ici.
a comme alvin ailey
on ne pouvait décemment pas quitter new york sans voir un spectacle de l’une des troupes de danse moderne les plus douées de la planète. et on a réussi à avoir des places pour la veille du départ. tout simplement magique. pour plus d’infos, rendez-vous à l’article que j’ai écrit sur le sujet…
b comme brooklyn
sans passer une semaine dans ce borough grand comme un tiers de la Suisse (2,5 millions d’habitants), on y est allé deux fois. la température glaciale ne se prêtait pas spécialement à la promenade, mais nous nous sommes quand même attardés dans quelques rues. et l’ambiance était super-sympa. on y retournera à une période plus propice et, promis, vous aurez droit à un article en bon uniforme, comme on dit dans l’armée. en attendant, un nano-avant-goût (plus de photos dans l’album)…
b comme brunches
cette fois, pour les brunches, on avait décidé d’essayer ce qui s’approchait le plus des endroits que fréquentent les new yorkais et d’éviter les repères à touristes. les plus réputés n’acceptant pas les réservations, on a tenté des endroits recommandés et apparemment locaux, loin d’une foule non anglophone de plus en plus nombreuse à manhattan vu le cours du dollar. on a été déçu en bien, comme disent les vaudois…
the breslin. 16 w 29th st, entre 5th et broadway. samedi 27 décembre 2014. l’entrée est très discrète, il faut être attentif, mais l’intérieur est très pittoresque façon années 20. un passage permet d’accéder au lobby de l’ace hotel attenant et de même style, sans avoir à sortir. rien de fabuleusement transcendant mais carte variée, qualité au rendez-vous et service sympa.
tiny’s & the bar upstairs. 135 west broadway, à hauteur de duane et thomas st. dimanche 28 décembre 2014. très très bas dans manhattan, à quelques encablures de ground zero. l’endroit est très pittoresque, « dans son jus », comme diraient les amateurs de brocante, niché dans une toute petite maison très étroite (d’où le nom) à deux étages. musique jazz-rock-soft-lounge, service sympa et carte appétissante. je vous recommande les pancakes au sirop d’érable. un grand classique à 3 millions de calories qui pourrait nourrir à l’aise tout un kiboutz pendant six mois, mais nom d’un petit chien qu’est-ce que c’est bon! on se dit, la bouche pleine, qu’après ça, on ne mangera plus pendant une semaine, tant le plat est bourratif. eh bien vous savez quoi? le soir, on a faim. lol.
sarabeth’s park avenue south. 381 park avenue, à hauteur de la 27th st. samedi 3 janvier 2015. beaucoup plus bourgeois, mais tout aussi new yorkais. carte classique mais de qualité dans un cadre très… classique mais de qualité. l’endroit, de loin pas notre préféré, même si on y a bien mangé, fait partie d’une petite chaîne qui propose plusieurs adresses. la photo, tirée de leur site, montre un endroit sans style particulier…
recette. 328 w 12th st, à hauteur de greenwich st. dimanche 4 janvier 2015 (le jour du départ). service cool et carte créative lorgnant du côté de la cuisine française (d’où le nom). très bon moment dans l’un de mes quartiers préférés de new york. je n’avais pas pris mon appareil et j’avais oublié mon téléphone. la photo est donc tirée de leur site.
c comme comptes à rebours aux feux rouges
certains feux, sur les grandes avenues, sont équipés d’un compte à rebours de 20 secondes pour prévenir les piétons du temps qu’il leur reste pour traverser. malin et surtout pratique. tous les feux tricolores sur les grandes avenues du monde devraient être dotés d’un tel système.
h comme huîtres américaines
au sous-sol de grand central station se trouve (notamment) un bar à huîtres réputé, rendez-vous incontournable de tout amateur: le fameux oyster bar. des huîtres maousses qui ressemblent à des steaks et des tellement minus qu’on dirait des m&m’s, il y en avait de toutes les tailles et de toutes provenances sur ce plateau de 12. côté goût, pas forcément intéressant, et même bizarre pour certaines, cela dit.
dans le sens des aiguilles d’une montre en partant de 7h: 2 belons, 2 bluepoint (les plus grosses), 2 discovery, 2 kumamoto, 2 martha’s vineyard (les plus petites) et 2 totten virginica.
i comme intrepid
l’intrepid est un porte-avions mis en service en 1943 et hors service en 1974. il a combattu durant la seconde guerre mondiale et a survécu à une attaque de kamikaze et de torpilles. transformé en musée, il est à quai au bout de la 46e rue sur l’hudson. il se compose de quatre ponts visitables: le flight deck, à l’air libre, là où sont entreposés les avions et hélicoptères; le gallery deck, qui abrite le centre d’information de combat; le hangar deck, qui permet de découvrir le matériel et les hommes, avec un hall destiné aux familles – l’exploreum – muni de jeux et de simulateurs, en salle 4d et en pods fermés; et enfin le third deck qui abrite les mess (dont l’un est transformé en restaurant pour les visiteurs) et donne un aperçu de la vie à bord. comme l’intrepid est le musée de la mer mais aussi des airs et de l’espace, il propose donc également une expo sur la navette spatiale et la conquête de l’espace, ainsi qu’une expo intéressante sur le télescope spatial hubble (sur le flight desk). l’intrepid est un mastodonte qui en impose grave et il faut être passionné pour apprécier la magie de l’effort et du sacrifice humain (50 000 hommes ont servi et 270 ont fait « l’ultime » sacrifice). ce déballage militaire m’a moyennement intéressé, mais je suis content de l’avoir vu.
l comme little lebowski
en plein coeur de greenwich village, coincé entre washington square et houston st, se trouve une petite boutique qui ne paie pas de mine, mais qui reçut naguère la visite de jeff bridges. et pour cause, the little lebowski est presque exclusivement consacrée au film culte des frères coen, avec tout un petit merchandizing autour de l’univers du grand lebowski, comme des t-shirts avec phrases cultes du type « i’m the dude, man. », « this agression will not stand, man! » ou encore « calmer than you are », des mugs et autres objets à l’effigie de walter sobchak, alias john goodman, ou sur le thème du bowling. le responsable de la boutique vous reçoit en peignoir défraîchi, avec une coupe de cheveux et un boc qui ressemblent à s’y méprendre à ceux de son idole et inspirateur involontaire. il est cool (forcément) et taille volontiers le bout de gras avec vous, au risque de vous tenir un peu la jambe. mais, la seule franchise lebowski n’étant apparemment pas suffisante pour le faire vivre, il vend également d’autres objets. ainsi ai-je trouvé un t-shirt que d’aucuns m’envieront et sur lequel est écrit en substance: « hello my name is inigo montoya: you killed my father, prepare to die! ». alors, pas belle la vie?
l comme lunettes de soleil dans le métro
mesdames, si vous voulez paraître new yorkaise, n’enlevez pas vos lunettes de soleil dans le métro: vous aurez l’air cool (mais con, surtout en plein hiver s’il fait moche). le paradoxe, c’est que, si vous ne verrez pas grand-chose, vous serez en revanche regardée, le plus souvent d’un air amusé…
m comme magie
pour moi, la magie de new york, c’est toute l’année. la magie de new york, c’est de pouvoir contempler la ville la nuit du 39e étage du corinthien (une vue dont j’aurais bien mauvaise grâce à me lasser). la magie de new york, c’est de pouvoir s’y trouver, tout simplement, quel que soit l’endroit de la ville. noël, c’est la deuxième fois que j’y venais. et je dois dire que j’ai été un peu déçu. si certaines vitrines (bergdorf & goodman) sont réellement éblouissantes de créativité et de détails (macy’s un peu moins), les décorations sont concentrées dans les coins chic (oui, là où il y a vraiment beaucoup d’argent), devant les boutiques et magasins de luxe. ici, aucune politique municipale de déco, c’est chacun pour soi. donc les boutiques qui ont les moyens et ont envie d’appâter le chaland le font. ailleurs, les décos sont chiches, voire carrément inexistantes. rien à voir donc avec les champs-élysées où chaque arbre est habillé de lumières mouvantes de la place de la concorde à celle de l’étoile, en passant par l’avenue montaigne. vous me direz, c’est pas tellement différent puisque tout est concentré sur les endroits riches et à touristes. sans doute vous répondrai-je avec toute la verve qui me caractérise, mais à paris, au moins, c’est sur deux grandes avenues (et toc). ici, les quelques lampions de park avenue font pâle figure et les arbres de la 5e ne se parent d’éclairages festifs qu’à l’approche des enseignes prestigieuses. logique au pays du consumérisme et de l’entertainment, et en même temps un peu décevant dans une ville que l’on attendrait entièrement revêtue d’un manteau féérique, les fêtes venues. je sais, je crois encore au père noël…
m comme michael c. hall à broadway
pour plus d’infos, rendez-vous à l’article que j’ai écrit sur le sujet… à l’origine, on voulait voir bradley cooper dans the elephant man mais il ne restait qu’une seule place à 325 dollars. mdr, j’ai envie de dire, car j’aime bien bradley cooper, mais il ne faudrait pas trop déconner non plus. il est vrai qu’on s’y est pris deux heures avant le début du spectacle. et puis, en feuilletant le time out (l’officiel des spectacles local), on s’est dit que ce serait plus que sympa de voir aussi michael c. hall sur scène, à deux rues de là. michael c. hall, vous connaissez tout de même? ne me dites pas que… si je vous dis david fisher, ça vous revient? bon et si je vous dis dexter. ça y est, cette fois? eh bien figurez-vous que, quand il n’est pas la vedette d’une série, l’homme joue au théâtre, et pas qu’à broadway, plus souvent qu’à son tour, y raflant des récompenses au passage. et on a réussi à avoir deux billets pour une matinée, la veille du départ. dire qu’à quelques pâtés de là, jake gyllenhall faisait ses débuts à broadway, tout comme ewan mcgregor et maggie gyllenhall (la soeur du susnommé)… ah, new york, new york!
la scène, peu avant l’entrée des acteurs. photo prise en douce car ils ont tendance à bien faire respecter les interdictions, là-bas…
m comme MOMI
museum of the moving image s’est ouvert avenue astoria, dans le queens, en 1988 à l’initiative de george kaufman, l’homme qui a sauvé les studios astoria attenants. le musée se tient dans l’un des treize bâtiments des studios. il a depuis (en 2011) été réouvert dans une version agrandie et rénové. on y trouve une exposition permanente passionnante sur les métiers du cinéma et de la télévision (costumes, scénario, maquillages, effets spéciaux, matériels, etc.), l’histoire du cinéma, une belle collection d’objets de merchandizing, ainsi qu’une salle, davantage destinée aux enfants, réservée à l’enregistrement des voix-off, des quiz sur les musiques de films, deux salles de cinéma, dont une de fort belle taille. et bien sûr des expos temporaires. la première fois que nous y étions allés, c’était jim henson et son univers (les muppets, entre autres). cette fois, c’était l’animation de chuck jones (le papa de bugs bunny, vil coyote, daffy duck, etc.) sur laquelle j’ai écrit un petit article (bon l’expo s’est terminée le 19 janvier). si vous y allez, ne manquez pas la boutique où vous trouverez des t-shirts sympa et tout un tas de livres et d »objets cool. que du bonheur, en somme.
n comme nouvel an
le soir du 31 décembre à new york, vous avez le choix entre différentes activités, des plus classiques, comme dîner-dancing dans un endroit classique, aux plus branchés, comme dîner-dancing dans un endroit branché. il y a aussi les feux d’artifice. le planton en bas de l’immeuble, à qui je demande d’où ils sont tirés (si lui ne le sait pas, qui va le savoir?), me dit qu’à part times square, il n’y en a pas. lol, me dis-je, pas la peine de risquer le coup de boule à essayer de le convaincre qu’il est nul et ne connaît même pas sa ville, on va regarder sur le net, ce sera plus sûr. et en effet. à part times square, il y a donc trois autres feux tirés le soir du 31: central park, tirés du naumburg bandshell, l’endroit du parc où se tiennent les méga-concerts, liberty island, que l’on peut voir du pont de brooklyn, et brooklyn. du coup, comme il faisait un froid qui faisait peur même aux canards, qu’il y avait un vent à décorner les boeufs (rares il est vrai à manhattan, voir v comme vent…), qu’il était hors de question de se taper 6 heures debout sur times square à attendre le messie, coincés entre un viking de 2 m qui pue des aisselles et une mégère qui te gueule dans les oreilles, le tout en compagnie de près d’un million de touristes, et qu’en plus les feux duraient 10 minutes grand max, mais nous ne le sûmes que plus tard, ce qui nous a confortés dans l’énoncé qui va suivre: nous en avons regardé deux pour le prix d’un de « notre » salon du 39e étage avec vue plein sud. ça, j’ai envie de dire, c’est le luxe (et la classe) absolu. lol
p comme ponts
nous avons cette fois traversé deux nouveaux ponts.
george washington bridge, vu de fort lee, new jersey, en face de manhattan, avec son tout petit phare rouge.
situé au nord-ouest de manhattan, ce pont suspendu de 184 m de haut (vertige, quand tu nous tiens) traverse l’hudson river et relie manhattan (quartier de washington heights) à la ville de fort lee, dans le new jersey. il a été inauguré en 1931 pour sa partie supérieure et en 1962 pour sa partie inférieure. de 6 à l’origine, les voies de circulation sur la partie supérieure sont passées à 8 (4 dans chaque sens). la partie inférieure en propose 6. on peut le traverser à pied au moyen d’un chemin dédié aux piétons mais aussi aux cyclistes. les véhicules doivent s’acquitter d’un péage, mais seulement dans le sens new jersey-manhattan. si l’on compare avec les ponts les plus connus reliant manhattan aux autres boroughs (queens, brooklyn, staten island), le pont george washington est le deuxième plus court (et pourtant il m’a paru trèèèèès long): queensboro 1 135 m, george washington 1 450 m, brooklyn 1 825 m, manhattan 2 090 m, verrazzano-narrows 4 176 m. malgré cela, c’est le 4e plus grand pont suspendu des états-unis et le pont le plus utilisé par des automobilistes au monde. s’il est très impressionnant quand on est dessus, premièrement parce que sa structure est imposante, mais également parce qu’il est très haut, il présente trois particularités: on peut voir le phare rouge d’en haut (ce qui, vu la hauteur, rend ce dernier très petit); une fois arrivé côté new jersey, on s’aperçoit que la ville de fort lee est construite sur une falaise, ce qui est plutôt inhabituel quand on vient de new york; et on jouit d’une vue rare sur manhattan, notamment depuis le petit historical parc qui offre des points de vue panoramiques imprenables. pour accéder au pont depuis columbus circle (59th st): ligne a (bleue) jusqu’à la 181st st, l’accès à la voie piétonne n’est pas très loin de la sortie du métro. si vous ne vous sentez pas de revenir à manhattan à pied, prenez n’importe quel bus à fort lee (le 58 par exemple) et reprenez le métro où vous l’avez laissé.
williamsburg bridge, vu de brooklyn. l’observateur attentif n’aura pas manqué de voir qu’un petit malin a réussi à accrocher une paire de baskets à l’un des fils électriques.
deuxième pont le plus long après le verrazzano (2 227 m), le williamsburg relie delancey st, à manhattan, au quartier de williamsburg, à brooklyn, donc à l’ouest de la presqu’île. inauguré en 1903, il est l’un des ponts suspendus les plus longs du monde. sa traversée m’a pourtant paru moins longue que le george washington. comme tous les autres ponts du coin, celui-ci est ouvert à la circulation mais aussi, comme le pont de manhattan, au métro.
p comme public
les new yorkais (les américains?) sont bon public, et c’est peu de le dire. à chaque spectacle que j’ai vu à new york, et je commence à en avoir vu pas mal, on sent qu’ils sont là pour s’amuser, pour se distraire, pour sortir de leur quotidien. vous me direz, comme partout, et c’est là le principe même du spectacle. mais ici, il y a une ambiance particulière. qu’il s’agisse d’un opéra ou d’une comédie musicale, les gens font beaucoup de bruit et rient fort pour montrer qu’ils apprécient. autant les artistes se doivent d’être bons (l’entertainment est à ce prix), autant le public se doit d’être au rendez-vous (c’est l’exigence d’être entertained). du coup, l’atmosphère est toujours bon enfant. et ça change rudement du public genevois.
r comme reynard
le reynard est le bar-restaurant du wythe hotel (v. w comme wythe) à brooklyn.
réputé pour son rooftop bar branché avec vue sur la skyline de manhattan, l’hôtel propose également ce resto où la carte est, mine de rien, assez créative. exemple: cette salade sobrement intitulée cabbage
ou ce plat de résistance baptisé ploughman’s lunch, dont le nom promet quelque chose qui va vous tenir au ventre pendant un moment…
petit détail amusant, l’oeuf, dont on devine l’enveloppe brune, n’est pas servi dans sa coquille. le blanc a été badigeonné de vinaigre balsamique qui en imite la couleur…
r comme rooftop bars
les new yorkais branchés sont très friands de ce genre d’endroits. ils s’y retrouvent après le travail ou y brunchent les dimanches. après l’hotel chantelle, près de houston street, nous avons essayé cette fois-ci le rooftop bar du wythe hotel à brooklyn. on y était allé deux jours plus tôt pour déjeuner au reynard et on s’était dit que ce serait sympa de reluquer la skyline de manhattan de nuit, de l’autre côté de l’east river. à nous donc (et à une bonne cinquantaine d’autres personnes) le bar au 6e étage (le bâtiment en compte 8), avec salle couverte et terrasse, et vue saisissante sur ladite skyline. et comme on y était en hiver, vers 17h, il faisait presque nuit quand on est arrivé (après avoir fait la queue en bas, comme dans tout endroit un peu à la mode). on a donc eu droit au coucher de soleil puis à la vue de nuit. c’est ce que j’appelle la magie de new york. même si on ne s’y est pas attardé bicoz le froid de canard…
s comme sapins de noël
des sapins décorés et enguirlandés, il y en a pas mal à new york, mais dans les halls d’immeubles ou de sociétés…
le sapin du rockefeller est sans doute l’épicéa le plus célèbre des états-unis, au point d’être devenu le symbole de new york en période de fêtes. il est installé fin novembre depuis 1931, mesure de 23 à 27 m, est recouvert de 30 000 loupiotes nécessitant 8 kilomètres de câbles et un échafaudage pour mettre tout cela en place. son illumination est retransmise sur la nbc, chaîne installée dans le bâtiment du rockefeller center le plus élevé, le general electric building. une foule nombreuse (et le mot est faible) se presse pour le voir de près, presque au mépris des vitrines du magasin d’en face, sur la façade duquel est projeté à heures fixes un spectacle son & lumières qui vaut pourtant le détour…
s comme shake shack
chaque fois qu’on va à new york, on essaie de nouvelles choses (c’est tout l’intérêt de ce genre de voyages). cette fois, entre autres, c’était l’alternative à macdonald’s: shake shack (littéralement secouez la cabane), le fast restaurant typiquement new yorkais. démarré en 2000 au madison square park, en même temps que la rénovation de l’endroit, tombé en décrépitude, et propriété du groupe USHG (union square hospitality group), le restaurant a vite grandi et acquis en notoriété, au point d’ouvrir des points hors de new york city, aux états-unis (washington, las vegas pour le plus récent) mais aussi à l’étranger (londres, dubai, moscou, beyrouth, istanboul et moscou). la société a lancé son entrée en bourse en décembre 2014. ça c’est pour l’histoire. côté service, contrairement à mcdo, ceux qui prennent la commande ne sont pas ceux qui font les sandwiches. du coup, l’attente est plus longue. on vous donne un numéro et un petit boîtier qui clignote quand votre commande est prête. pour ce qui est de la nourriture, je dois dire que c’est pas mal du tout et que ça rivalise parfaitement avec mcdo, au point que je n’ai pas goûté la différence avec un big mac, même si leur promesse s’articule autour de la qualité de la viande (du boeuf angus). les frites sont bonnes et les burgers (on a essayé le double shackburger et le smokeshack) passent la rampe haut la main. seul le pain, un peu frippé, fait un peu recyclé, mais il est bon.
s comme studios kaufman astoria (KAS – kaufman astoria studios)
créés en 1920 par adolph zukor, les studios astoria deviennent vite le siège de la paramount pour la côte est et produisent en dix ans plus de 100 films muets. ainsi rudolph valentino, gloria swanson et w. c. fields feront les heures de gloire de la big house, comme l’appelèrent trois générations de cinéastes à cause de son énorme plateau principal. les marx brothers y tourneront leurs premiers films parlants. avec le départ de la paramount en 1932, les studios deviennent un lieu à louer jusqu’à ce que l’armée américaine les rachète en 1942 pour en faire leur centre de production et de distribution cinématographique militaire pour les 30 années suivantes. tombés en désuétude dans les années 1970, ils sont rachetés en 1980 par le promoteur george kaufman qui leur rend leur lustre d’antan. depuis, grâce à lui et à quelques autres investisseurs, la production cinématographique et télévisuelle est de nouveau possible à new york.
v comme vent à décorner les boeufs
je sais, on croise assez peu de boeufs à manhattan mais je peux vous dire qu’avec le micro-climat qui caractérise la presqu’île, quand il fait chaud, il vraiment chaud, et quand il fait froid, comme cela a été le cas pendant quelques jours au cours de notre séjour, il fait super-froid, avec un vent capable de soulever des camions-citernes de terre pour les envoyer dans le new jersey et à faire tomber la flèche du chrysler building. oui, je vois pas mal de films. mais c’est quand même plus marrant à raconter comme ça, non? :O)
v comme vitrines
même si les décos sont très localisées et le plus souvent assez maigrelettes à new york, noël est tout de même propice à la magie. et cette magie opère particulièrement sur la 5e avenue où les boutiques et grands magasins rivalisent de créativité pour séduire chalands et badauds. en particulier les vitrines (une dizaine au total) de bergdorf & goodman, à l’angle de la 5e et de grand army plaza, pour leur créativité débordante et les moyens qu’ils doivent investir pour chaque vitrine. cette année, c’étaient les arts, déclinés sur la sculpture, l’architecture, la danse, la littérature, le cinéma, etc. ma-gi-que!!! j’attendais cartier pour son énorme et traditionnel noeud cadeau rouge mais ils sont en train de rénover leur bâtiment et se sont déplacés entre-temps sur la grand army plaza, avec un noeud en led. pff. celles de tiffany, plus modestes, n’étaient pas moins jolies. les scènes étaient pour la plupart mouvantes et illustraient le thème des fêtes dans un style new yorkais élégant (breakfast at tiffany’s, en somme).
w comme wythe hotel
ancienne usine transformée en hôtel, le wythe est sur la wythe avenue (logique), à brooklyn. c’est, comme beaucoup d’endroits à brooklyn, un lieu où se retrouvent des jeunes branchés. c’est donc un endroit branché. mais ça, à la limite, on s’en fout. ce qui rend le wythe intéressant, c’est son rooftop bar (voir r comme rooftop bar), son restaurant le reynard (v. r comme reynard) et son architecture post-industrielle de briques, de verre et de métal. on a demandé à visiter une chambre, histoire de se faire une idée. la responsable nous a montré une chambre supérieure (comptez tout de même $750 la nuit. et il y a plus cher, mais il y aussi des chambres de $350 à $490) au 6e étage, sobre mais spacieuse, faisant l’angle du bâtiment et offrant une vue d’enfer sur manhattan depuis un lit king size. la déco est à l’image de l’hôtel: parquet en bois et ambiance usine réaffectée. bref un endroit sympa pour passer un réveillon (wink-wink-nudge-nudge).
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