novembre 29

week-end retrouvailles

à côtoyer des gens qui sont entourés d'amis d'enfance, j'ai éprouvé il y a deux ans le besoin de repartir à la recherche de ces copains qui ont tant compté dans mes jeunes années, et de renouer avec eux des liens que j'apprécie aujourd'hui peut-être davantage qu'à l'époque, des liens dont je me suis rendu compte que, malgré les années, ils n'avaient pas disparu. ce week-end, c'était guillaume. trente-et-un ans…

… que nous ne nous étions vus – depuis 1978,
l'année du bac -, un an que nous communiquions par mail sans trouver l'occasion de nous revoir. après le lycée, chacun s'était laissé entraîner par la vie, lui
au service militaire, puis dans le sud de la france et enfin à lyon.
moi en angleterre, puis en malaisie, en italie et enfin à genève. les voyages n'aidant souvent pas à garder le contact, nous avons tôt fait de le perdre… et nous avons fait, chacun à sa manière, comme la plupart des gens entre 20 et 45 ans: foncer tête baissée, avancer, tenter de construire, se marier, faire des enfants, divorcer (dans mon cas), réussir sa vie, chacun à sa manière…

avec son épouse patricia, sa fille mathilde et une amie de sa fille, nous nous sommes donc tous retrouvés samedi (28) pour un lunch chez moi, en présence de ma compagne dominique et de pascal, autre larron de ces années lycée, qui était à genève pour un spectacle qu'il donnait le soir même. nous avons passé le week-end à rattraper le temps vécu, à ajuster nos souvenirs, à en apprendre sur l'autre, à échanger des idées, à rire en se rappelant qu'on était déjà comme ça à l'époque. mais surtout, nous nous sommes retrouvés et, ce faisant, j'ai (re)découvert un très chouette type marié à une femme formidable. nous nous sommes jurés que nous n'attendrions pas 31 ans pour réitérer cette très agréable et très émouvante expérience…

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