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la mode des années 50 à paris
1947, la guerre est bien finie et un styliste lance une collection qui va faire scandale des deux côtés de l’atlantique en même temps qu’elle va connaître un succès fulgurant. christian dior innove en écartant les silhouettes de femmes-soldats issues du récent conflit mondial et crée…
… un style nouveau: le new look. taille marquée, poitrine victorieuse, hanches soulignées, jupe ample, la femme devient élégante et chic. sa tenue bar, celle par laquelle le scandale arrivera, ses robes de jour bernique, porto-rico, raoût, et ses robes du soir ou de cocktail, opium, palmyre ou nuit fraîche, rencontrent un succès immédiat et s’imposent comme la signature du maître. le scandale sera de courte durée car le monde a besoin de nouveautés et la presse unanimement offusquée se rangera vite derrière la consécration du génie créateur de dior. à sa mort, en 1957, un inconnu d’à peine 21 ans, du nom d’yves mathieu-saint-laurent, est nommé directeur artistique de la marque et propose vite des collections qui passeront à la postérité.
parallèlement, un nombre grandissant de jeunes talents font surface qui crée chacun sa vision de la femme: les collections de cristóbal balenciaga, d’elsa schiaparelli et de jacques fath font fureur, celles de pierre balmain, d’hubert de givenchy, de pierre cardin et de jean dessès renouvellent le genre avec des tenues pour chaque moment de la journée. après les années de guerre où elle avait fermé sa maison, gabrielle chanel revient pour s’inscrire en faux contre la dictature de la forme et proposer des robes plus simples et des tailleurs qui mettent moins en avant les formes féminines.
outre des robes, pour certaines splendides de simplicité, l’exposition présente des accessoires d’époque.
les fans de mode – j’en connais – se précipiteront pour découvrir cette bien belle expo…
jusqu’au 2 novembre 2014, au palais galliera, musée de la mode de la ville de paris, 10, avenue pierre-1er de serbie, paris. entrée € 8.-.
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