acide sulfurique
paru en 2005, le 14ème roman d’amélie nothomb nous plonge dans l’univers d’une télé-réalité extrême. l’émission – concentration – a pour cadre un camp où sont parqués des hommes, des femmes, et même des enfants. filmés 24h sur 24, ils sont gardés par des "kapos" qui ont sur eux le droit de vie ou de mort. l’émission bat tous les records d’audience, amenant l’héroïne, pannonique (le nom des personnages de nothomb ne sont jamais banals) à se demander qui sont les plus avilissants: les kapos ou les spectateurs. le livre dénonce l’aspect déshumanisant de la télé-réalité en ce qu’elle ne met l’accent que sur le côté avilissant ou négatif de l’humanité. cette dystopie, qui met le doigt sur ce que l’homme a de plus sordide, a suscité une telle critique que l’auteure, pourtant peu encline à promouvoir ses livres, a dû venir s’expliquer sur le plateau du grand journal (canal+).
le blogapiero 
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