y a-t-il un chasseur de nids-de-poule dans la salle?
genève est une bien jolie ville dont beaucoup de capitales européennes envient la qualité de vie: l’eau à un demi-pas, l’air (des montagnes) à deux, les petites distances aussi. où que l’on se trouve à genève, on n’est jamais qu’à une petite vingtaine de minutes du point le plus éloigné: qu’on habite champel et qu’on ait un avion à prendre, qu’on soit au grand-saconnex et qu’on ait rendez-vous à chêne-bourg, ce ne sont pas les kilomètres qui nous étouffent. or, voilà une ville qui est constamment en travaux: pas une rue, pas un tronçon, pas un…
… carrefour qui ne soit affecté par cette folie chirurgicale. résultat, engorgements et embouteillages sont notre quotidien. moi je veux bien, car je ne suis pas contre le changement. mais outre les désagréments (et c’est un euphémisme) que cause par exemple le chantier du tram qui s’étend de la gare à meyrin, il y a une question que j’aimerais adresser directement aux autorités: pourquoi transformer le paysage urbain genevois avec autant de régularité et d’acharnement, et laisser les chaussées dans un tel état de délabrement? il suffit de se promener en deux-roues dans n’importe quelle rue – et pas seulement dans les quartiers populaires, champel, malagnou, conches et cologny sont également concernés par le fléau des nids-de-poule et autres chaussées déformées – pour s’en rendre compte. je trouve ça tout simplement insupportable: rue chantepoulet, boulevard du pont-d’arve, rue du grand-pré, rue du valais, rue du rhône, boulevard helvétique… les exemples sont légion. si ce n’est bon ni pour les pneus et les amortisseurs, ni pour les vertèbres, c’est également horripilant pour tout contribuable qui se respecte et qui assiste impuissant à la métamorphose pas forcément indispensable de sa ville alors qu’il y aurait des choses plus importantes à traiter. y aura-t-il un jour quelqu’un pour s’en préoccuper?
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