
petit tour à gianadda
depuis le 19 juin (et jusqu'au 22 novembre), la fondation pierre gianadda à martigny présente des oeuvres prêtées par le musée des beaux-arts pouchkine, à moscou, lié à la fondation par une longue amitié, sous le titre de courbet à picasso. ces oeuvres comptent parmi les toiles collectionnées au début du xxième siècle par ivan morozov et serguei chtchoukine, deux industriels qui s'étaient pris de passion pour les impressionnistes européens mais aussi pour d'autres artistes de leur temps,…
… comme gauguin, matisse ou picasso. chtchoukine aimait à dire qu'il avait plus de picasso que picasso lui-même. ces tableaux rappellent l'esprit cosmopolite et cultivé qui régna en russie avant la révolution de 1917, révolution qui nationalisera leurs biens et les contraindra à l'exil. les deux hommes mourront sans avoir revu leurs collections.
quelques chefs-d'oeuvre ont ravi notre esprit enthousiaste et notre oeil avide: le très connu la danseuse chez le photographe, d'edgar degas (sur l'affiche de l'exposition), le très sombre et cependant lumineux le bain de diane, de jean-baptiste camille corot, le très classique mais toujours agréable les nymphéas blancs, de claude monet, le très tourmenté la ronde des prisonniers, de vincent van gogh et le sublime et quasi photographique le baiser maternel d'eugène carrière. il y avait même là quelques pièces du douanier rousseau, henri julien félix de ses prénoms… un très agréable moment.
la ronde des prisonniers (van gogh)
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