féérie pyromélodique

comment décrire un feu d’artifice? comment parler en termes clairs et précis des émotions que l’on ressent? essayons… il y avait des trucs qui faisaient zouiiii… oh, et puis d’autres qui faisaient boum… ah et puis les couleurs! du vert, du rouge, du blanc… on aurait dit… le drapeau italien? bon, ressaisis-toi, gars, c’est pas digne d’un rédacteur, ça. une pluie d’étoiles? trop banal. une planète avec son anneau? pff. et ces jets qui partent en ronds… non c’est nul. et celles qui, une fois qu’elles ont explosé, repartent dans tous les sens comme des serpentins affolés… des serpentins affolés?! stop. je capitule. et pourquoi ne pas dire que ces feux, qui concluaient comme d’habitude les fêtes de genève, étaient très impressionnants, surtout vus depuis un bateau à 30 mètres de là, loin de la foule massée à étouffer (avec les détonations façon bombardement qui vous font sauter le coeur dans la poitrine – merci les boules quiès ;O)), qu’on ne sait pas comment ils font pour arriver à ces résultats (ah ben c’est un métier ma brave dame!), que c’était sympa de voir de si près ces 30 bases de lancement disposées en rond sur la rade, entre les deux jetées, et que chapeau la synchronisation pour lancer tous ces feux au son de la musique. ah, la musique. parlons-en, tiens. il y a eu un peu à boire et à manger: le beau danube bleu (ils ont osé), de la vague techno russe (vu que moscou était l’invitée d’honneur cette année), un moment, ils ont mis du amélie poulain et de la musique celte, ça c’était sympa. en fait, c’était plus pyro que mélodique à mon humble avis, mais bon, cool quand même…