
zazie dans le paléo…
je croyais connaître zazie et je me suis aperçu, agréable surprise, que je ne la connaissais pas du tout. je m’étais imaginé, homme de peu de culture que je suis, que son style se situait à la croisée d’une carla bruni et d’une jane birkin, paroles susurrées sur des accords suaves plaqués sur une guitare acoustique. aaaah nooon! me suis-je entendu dire à plusieurs reprises. c’était visiblement (ou audiblement) mal connaître miss isabelle de truchis de varennes, née en 1964 à boulogne-billancourt, ville de l’ouest parisien où j’ai moi-même passé 12 ans de ma vie, mais ce n’est pas le propos. le concert d’hier soir a dépoté, n’en déplaise aux empotés. rythmes rock appuyés et mélodies fines sur textes ciselés (à ce qu’on m’a dit car la plupart du temps, comme souvent en concert, les paroles étaient incompréhensibles, sauf pour les fans). j’ai découvert une femme heureuse d’être là, jouant avec un public qui le lui rendait bien (l’ambiance, soit dit en passant, était bien plus survoltée que pour björk mercredi), emplissant la scène de sa présence et de son énergie. et ce n’est pas la pluie, intermittente du spectacle, qui a intimidé qui que ce soit. hier soir, au paléo, le soleil avait rendez-vous avec la lune…
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