juillet 27

björk au paléo

Bjork_paleo

 

 

majeure, haute en couleur, avant-gardiste, déjantée, déconcertante, ovni… björk dans toute sa splendeur était au paléo festival de nyon (pour celles et ceux qui ne sont pas de la région) mercredi soir. pieds nus et robe bouffante rose bonbon, les cheveux longs défaits, maquillée guerilla bigarrée, accompagnant des rythmes hystérisants et des basses assourdissantes d’une chorégraphie que béjart n’aurait pas renié, l’islandaise à la voix d’adolescente a livré un concert assez court (1h20) mais taillé comme un diamant. avec elle…

… un ensemble féminin de cuivres, des musiciens créant des sons sur des écrans tactiles, beaucoup de percussions et des congolais portant haut des oriflammes, tanguant au son de mélodies inclassables, âpres et puissantes, issues pour beaucoup de son dernier album – volta – qu’elle mettait ici en scène. la ponctualité avec laquelle le concert a commencé a révélé un respect rare de l’artiste pour un public qui, outre les fans, massés comme il se doit devant la scène, ne le lui a rendu qu’à moitié. l’ambiance, tribale et électrique sur scène, était en effet assez sage devant.

outre ses origines islandaises, ses premiers pas avec un album enregistré à l’âge de 11 ans (1977) et devenu disque d’or, puis dans la musique punk, avec un grand nombre de groupes locaux (dont kukl, créé en 1983 et seul à avoir laissé une trace discographique), björk guðmundsdóttir possède un nom qui ne se prononce pas du tout comme il s’écrit. essayez de dire ˈpjœr̥k ˈkvʏðmʏnstoʊhtɪr, vous comprendrez… elle, en revanche, prononçait presque parfaitement le « merci bien » dont elle ponctuait chaque fin de morceau. vous me direz, c’est beaucoup plus facile à dire que ˈpjœr̥k ˈkvʏðmʏnstoʊhtɪr