présidentielles françaises
finalement, défendre un candidat à une élection présidentielle, c’est exactement comme soutenir une équipe de foot: on prend fait et cause, on méprise l’adversaire, on se réjouit de sa défaite et, surtout, on est bruyant dans la manifestation de la victoire.
hier soir à la télé, on a vu de jeunes militants déçus se mettre à pleurer dans une sorte d’hystérie collective à l’annonce des résultats (éliminatoires pour leur candidat) du scrutin. les autres, ceux qui soutenaient les deux leaders du 1er tour, affichaient l’arrogance du champion du monde. les sarkozistes et les « royalistes » ne se sont pas privés de scander le nom de leur héros/-roïne, voire des slogans de type « on est en finale! on est en finale! ». ne manquaient plus que les cornes de brume et les crécelles.
de prime abord, on se demande comment il est possible que l’on puisse s’enflammer à ce point pour un(e) politicien(ne). et puis on se dit que ces deux-là fédèrent sans doute autour d’un espoir et que, ce faisant, ils redonnent au peuple des raisons de croire au retour de certaines valeurs. on ne va pas s’en plaindre.
mais, après les belles promesses électorales, il y aura forcément la réalité de la gouvernance. et comme souvent, quel que soit le vainqueur, le réveil risque d’être un peu moins enchanteur et le bruit d’une tout autre nature.
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