mort d’un pourri

si la nouvelle n’est plus très fraîche, elle n’en reste pas moins excellente: après augusto p., voilà que c’est au tour de maurice, un autre p. (pour "pourris", vous l’aurez compris), de nous quitter pour de bon. après tout ce qu’il a fait, on aurait aimé qu’il meure dans d’indicibles souffrances. mais non, même pas. en plus, cerise sur le gâteau, cette volonté d’être enterré avec sa légion d’honneur – distinction que, pour rappel, il n’avait plus le droit de porter -, et que son avocat a défendu âprement, est authentiquement écoeurante. il a échappé à la justice des hommes. il me plaît de croire qu’il n’échappera pas au châtiment divin. on se "consolera" (peut-être) en se disant que la mort lui va si bien…